Une petite présentation de ce passionné des cordes, vivant entre Alèx et Nîmes, il fait parti aujourd’hui du paysage des cordistes Français connus et reconnus…
Première rencontre avec les cordes, une révélation pour moi.
Au cours d’une relation coquine avec une partenaire sensuelle, la jeune femme me suggère de la ligoter, situation qui l’excite énormément.
Je m’aventure alors à l’attacher dans des positions suggestives et accessibles, sans pour autant avoir la moindre idée de l’emprise cérébrale que les fines cordelettes peuvent avoir sur elle.
Un ligotage quelque peu succinct et aléatoire, au vu de mon ignorance en la matière.Pourtant, je suis immédiatement ému, presque comme envoûté, tant par la beauté, la sensualité et l’excitation, que par l’esthétisme.
Le temps passe et, régulièrement, cet épisode me revient en mémoire. Je décide alors d’en connaître un peu plus sur la pratique des cordes. De livres en vidéos, de magazines en discussions, j’étudie tout ce qui me permettrait d’acquérir les connaissances nécessaires à la pratique de cet art.
Les semaines défilent puis, finalement, je fais l’achat de mes premières cordes. Des cordes de coton, d’une longueur de 10 mètres, de couleur noire, rouge et blanche. Evidement, à ce moment-là, le Shibari est pour moi encore totalement inconnu, n’ayant collecté que des informations se rapportant au bondage
Au fil du temps, les réalisations se succèdent et se multiplient, de plus en plus sophistiquées, de plus en plus jolies. Et toujours ce même ressenti en moi, évoluant sans cesse, jusqu’à devenir, peu à peu, une véritable passion qui me pousse à vouloir en apprendre toujours plus.
Je vais donc regarder, étudier, admirer, ceux qui réalisent de véritables œuvres d’art en la matière, lorsqu’un jour, 12 ans plus tard, je rencontre cet homme, qui bondage et suspend. Et je reste subjugué par l’image de ses réalisations d’une beauté indescriptible.
A la fin de son show, je m’approche de lui et entame la discussion. Lui qui m’avait ébloui de cette aisance à sculpter le corps avec ses cordes, jusqu’à en obtenir une œuvre d’art. Pour la première fois, j’entends LE mot, ce mot : « SHIBARI » ou l’art du bondage japonais. Il devint depuis celui que je pratique, car au-delà des conceptions, sa culture et son historique sont riches et très codifiés
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