Comment bien progresser en Shibari

1952

Comment bien progresser en Shibari et éviter les pièges de la stagnation.

  • Savoir ce que l’on veut 

La motivation seule n’est pas suffisante pour bien progresser en Shibari. Elle est nécessaire pour donner un coup de boost et se lancer mais sans but, sans objectifs, la motivation ne se suffira pas à poursuivre les efforts. Elle va et vient, c’est un état émotionnel variable. 

Si l’on veut faire du Shibari loisir, très bien, se contenter de prendre un cours ou attacher de temps en temps peut suffire. 

En revanche, pour attacher correctement et progresser en Shibari, il est nécessaire d’avoir un but et pouvoir estimer les étapes pour l’atteindre.  Il est indispensable de se demander pourquoi l’on veut attacher et qu’à-t-on à dire dans les cordes ?

 

  • Avoir en envie de progresser  en Shibari

Apprendre le Kinbaku demande des efforts, beaucoup. 

C’est du temps, de l’argent, l’acquisition de connaissances spécifiques, une remise en question de soi et des moments intenses à vivre avec votre partenaire. 

Grâce à cette envie de progresser en Shibari, l’auto discipline et la pratique régulière prendront un sens nouveau; apprendre et répéter ne seront plus vus comme un devoir fastidieux.

A ce stade, il est fondamental de se construire une culture Kinbaku. Ceci permettra de conserver un esprit curieux.

 

  • Choisir le bon enseignant et lui faire confiance

Une personne qui représente ce vers quoi vous tendez. Assurez-vous de ses compétences techniques mais aussi pédagogiques. Il ne suffit pas de savoir attacher pour savoir transmettre. 

Choisissez un enseignant auprès de qui vous vous retrouvez dans les valeurs, l’approche.  Faites confiance à ses conseils et sa pédagogie pour vous faire progresser en Shibari hors de votre zone de confort. 

Privilégiez la qualité de l’enseignement à la quantité. Suivre un cours de temps en temps, travailler régulièrement et échanger avec son enseignant est plus productif et rentable que multiplier les sources d’enseignements sans pratique ni suivi à posteriori.

 

  • Respirer, être en conscience

Prendre son temps est essentiel. Respirer est vital. 

D’une part, la personne que l’on attache a rarement envie de se sentir « bâclée », d’autre part, agir en étant pleinement concentré, sans chercher à impressionner vous permettra d’être juste dans vos actes. 

La précipitation n’amène rien de bon. Prenez un temps de recul, observez, analysez puis agissez. Vous n’en serez que plus efficace.  Une respiration, ce n’est rien et pourtant cela faire toute la différence.

  • Observer 

Soyez conscient de ce que vous enseigne votre professeur. Prenez des notes, approchez-vous pour voir au lieu de rester au fond de la salle.

Observez également ses déplacements, la façon dont bouge la personne attachée, sa respiration.

Apprenez à lire votre partenaire.

 

  • Prendre du plaisir

Et parce que tout apprentissage et pratique nécessitent de prendre du plaisir, prenez-en ! 

Soyez heureux de faire ce que vous faites, même si ce n’est pas parfait. 

Le Kinbaku ce n’est pas programmer un satellite, ce n’est pas faire des nœuds les plus parfaits, c’est prendre du plaisir à contraindre son partenaire avant tout. Souvenez vous de ce qui vous a donné envie d’apprendre.