Kinbaku : l’érotisation de la souffrance
Fondée fin 2010, l’Ecole des Cordes est la première école Française de pratique du Kinbaku, communément appelé Shibari.
Gérée par Alex DirtyVonP, enseignant principal, l’Ecole des Cordes vous propose des cours, des workshops et des performances, parfois avec des attacheurs internationaux spécialement invités, dans plusieurs lieux Parisiens :
– Un workshop mensuel de niveau débutant à intermédiaire au studio de DirtyVonP à Joinville le Pont (RER A)
– Un cours d’initiation à la pratique du kinbaku deux mardi par mois à Joinville le Pont.
– Un cours d’initiation suivis d’un cours débutant puis d’un cours débutant avancé 2 samedi par mois à Joinville le Pont.
– Des cours privés adaptés à votre niveau en semaine au studio d’Alex DirtyVonP à Joinville le Pont : RER A Joinville le Pont à 5 min a pied de la gare RER.
Pour venir, il suffit de de contacter Alex ou l’Ecole des Cordes par mail ou encore de vous inscrire directement au moyen des liens de réservation inclus dans les événements.
Parmi les nombreuses façons d’approcher le Kinbaku, l’Ecole des Cordes, a choisi comme voie d’enseignement et de pratique le bondage traditionnel Japonais.
Celui-ci se qualifie un cadre technique et esthétique propre à un style particulier, le Naka Ryu, lui-même basé sur l’érotisation de la souffrance.
L’érotisation de la souffrance, ce n’est ni de la pornographie ni de la torture. Il s’agit d’exacerber la sensualité de la personne attachée, dévoiler sans montrer, proposer sans imposer…
La souffrance ce n’est pas de la douleur, c’est un état que l’on crée, par la contrainte, corde après corde. La personne attachée ne lutte pas contre la douleur, elle s’abandonne aux cordes qui la tourmentent et laisse jaillir ses émotions.
Le Kinbaku possède des canons de beauté et des concepts propres.
Outre des patterns classiques, on accorde une attention particulière à la finition et aux détails, que ce soit aux cordes elles-mêmes ou à la personne attachée.
Les vêtements et accessoires ont une importance dans la mise en valeur de cette dernière.
Que les cordes soient asymétriques, épurées ou très présentes, elles doivent être seyantes, adaptées à la morphologie et l’harmonie est essentielle dans la création d’une composition globale entre le sol, le corps et les lignes de suspension.
Enfin la technique repose sur des critères spécifiques. Notre Kinbaku descend du Naka Ryu a été développé par Akira Naka, lui-même inspiré de Chimuo Nureki.
Le harnais de poitrine est peu structuré et nécessite de savoir gérer la tension des cordes.
Chaque corde est indépendante des autres et possède sa propre signification. Il y a peu de cordes techniques ou de soutien mais de nombreuses cordes vectrices de sensations.
Lent et progressif, le Kinbaku n’impose pas beaucoup de transitions dynamiques mais s’articule autour de variations de rythmes, de positions dans le bondage et de fortes contraintes corporelles qui génèreront sensations et émotions à la personne attachée.
L’Ecole des Cordes vous permet, non pas d’apprendre puis réciter un style, mais de vous en approprier les outils et concepts afin d’exprimer votre énergie et personnalité.
La pratique du Kinbaku requiert de la subtilité, de la cérébralité pour apprendre, au-delà de la technique, à lire l’autre et agir avec intention. Ceci étant impliquant émotionnellement et physiquement pour chacun, le Kinbaku est basé sur une confiance mutuelle absolue et un consentement explicite.